vendredi 8 juin 2018

Voter en 2019 pour l’Europe oui, mais pas pour des « hologrammistes »


Voter en 2019 pour l’Europe oui, mais pas pour des « hologrammistes ».
Par Christian FREMAUX avocat honoraire et élu local.
 Avertissement. Je n’ai pas écrit en avril et mai car il y a eu trop de week-end, de jours fériés, de ponts et viaducs et cela incite à la paresse. N’est- ce pas les patrons ? Certains se réjouiront de ma carence, merci beaucoup. En fait je n’avais rien à dire, je n’avais pas de vraies idées et il y a trop de sujets ou de commentaires à faire sur ce qui se passe et disparait aussitôt l’information chassant la nouvelle, entre les faits divers ou la réalité atroce des guerres, de l’escalade nucléaire, les meurtres ou assassinats qui révèlent la violence et le côté très très sombre de l’être humain et je n’ai aucune compétence pour disserter sur cet aspect de la vie.  Je n’en ai d’ailleurs pas plus sur d’autres sujets que je choisis arbitrairement selon mon humeur  mais au moins je me fais plaisir. Et puis revoilà bientôt l’été , les grandes vacances,  et j’ai un sursaut de regain comme retraité actif, profession difficile car on peut se laisser aller à regarder Roland-Garros, puis la coupe du monde de football en Russie, et enfin le tour de France cycliste. On arrive gaillardement à fin juillet avec ce programme qui ne gêne personne. Pendant ce temps le gouvernement fait ce qu’il doit ou peut, les syndicats continuent leurs grèves jusqu’au moment où leurs adhérents partiront en train ou en avion  en congés payés, harassés de n’avoir pas travaillé et ennuyé les usagers et clients ,  et on préparera dans l’invective et la furie  les élections européennes dès la rentrée d’octobre. Tout est donc en ordre. Mais j’ai décidé de m’y remettre, je m’y suis mis : j’ai réécris sur le populisme et l’Europe. Tant pis pour ceux qui ne m’aiment pas, ils ne sont pas obligés de me lire.  


Je n’ai jamais voté pour un parti dit populiste-le populisme est à l’ordre du jour comme vous l’avez remarqué  mais on ne sait pas précisément ce qu’il contient -qu’il soit de droite , de gauche ou de nulle part ,voire consumériste. J’étais trop jeune pour voter pour pierre Poujade  papetier de métier à la tête d’un mouvement anti fiscal transformé politiquement pour sortir les sortants et qui a réussi  à avoir de très nombreux députés en 1956, pour laisser ensuite la place à Monsieur (je précise car les héritières se font concurrence )Jean -marie Le Pen, et à mon excellent patron  et maitre de stage Jean-Louis Tixier-Vignancour qui recueillit plus de 5% des voix à l’élection présidentielle de 1965,- ce qui mit en fureur et en ballotage le général de Gaulle-  et qui était un extraordinaire avocat( défenseur  notamment du général Salan et de  l’écrivain controversé mais de talent Louis-Ferdinand Destouches dit Céline), un ténor du barreau lui,  avec des valeurs de droite ancrées. Mais c’est une autre histoire. Comme avocat j’ai défendu des commerçants et artisans qui se battaient contre l’Etat déjà, la paperasse, l’administration tatillonne,  avec Gérard Nicoud fondateur du Cid unati, qui fit un petit séjour en prison puis disparut de la scène politique . C’était dans les années 1975-1980, je venais de prêter le serment d’avocat. L’Europe n’était pas encore devenue l’union européenne telle qu’on la connait. Je n’ai jamais non plus partagé les idées des admirateurs de Trotski ou Mao,  ni celles des idolâtres de l’Urss avant de se repentir. Mais le mal était fait. Toutes ces lumières ou plutôt ces bougies vacillantes ont cependant fait une belle carrière politique pour la plupart,  se sont allégrement trompées de leur plein gré à leur insu ,mais donnent encore des leçons, et critiquent le populisme qui est pour eux soit du racisme soit du fascisme n’ayons pas peur des mots, et affublent ceux qui votent pour de tels partis d’ignorants, de moins que rien, qu’il faut redresser - intellectuellement parlant car les camps n’existent plus -   et guider vers de vertes prairies et des matins radieux. Les élites ne peuvent avoir tort selon elles, et elles affirment que  l’Europe libérale est  globalement une réussite (Georges Marchais le très ancien et très mort secrétaire général du PCF français qui a connu son heure de gloire  après 1981 voyait dans l’Urss un bilan globalement positif ), et tous ceux qui disent le contraire  n’y comprennent rien sauf si ce sont des fausses nouvelles  que le parlement a tenté de définir avec la vérité, bon courage. On voit le résultat à travers les élections qui ont lieu depuis quelques années : les citoyens enropéens doivent être  aveugles et sourds car soit ils veulent quitter l’Europe, soit ils se replient vers leurs traditions et us et coutumes, soit ils rejettent tous ceux  qui abordent leurs côtes et pénètrent leurs territoires, soit ils veulent du changement en mettant au pouvoir des coalitions improbables. Faut-il ne rien faire , feindre de ne rien comprendre ?.
Quand le peuple ne suit plus , les élites auto-proclamées celles qui ont souvent la garantie de l’emploi, la considération des autres,  et un statut plutôt de privilégiés sans responsabilité autre que celle qu’ils s’attribuent dans la théorie, ont tendance à reprendre la formule de Berthold Brecht : «  puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple ». On a n’a jamais autant parlé de populisme  qui veut dire dans la bouche  des commentateurs qui se croient éclairés , la négation de l’Europe libérale et du marché, du bonheur grâce à l’austérité (relative d’ailleurs ) avec la baisse nécessaire des dépenses publiques (réduction  que j’approuve ) , l’accueil à bras ouverts  de tous les migrants ou clandestins ce qui serait une chance ? ( à voir, l’affirmation se discute ne serait ce que pour la culture, la religion , le vivre-ensemble dans un pays laïque comme la France par exemple) , et la non fréquentation de dirigeants soit décrétés  fou (D.Trump) soit  réputés autoritaire (V.Poutine) et donc infréquentables  selon les consciences dites  supérieures. Pendant ce temps , les populistes réclament avec effronterie du pouvoir d’achat , le respect de la loi, la protection des frontières, et le maintien de nos usages.   Les guides du peuple  ne peuvent  tolérer de telles demandes et admettre ce dévoiement de leur idéal de vie, mœurs comprises, et n’ont de cesse de critiquer ceux qui veulent du changement. Et pourtant  le peuple a aussi du bon sens, a le droit d’exiger ce qui lui parait bien et de rejeter toutes les extravagances et les idéologies qui ont échoué. Il a le devoir de critiquer car c’est lui qui subit. Dire cela n’est pas être extrême,  inconscient, ou irresponsable, et n’est pas incompatible avec une démocratie et un état de droit.  Certes les argumentations radicales -il faut faire, y a qu’à- ne mènent généralement pas loin, et décider sous le coup de l’émotion aboutit parfois à les remèdes pire que le mal . Si les solutions étaient toutes faites et faciles à mettre en œuvre - par exemple non limitatif, on prend tout aux riches  on renvoie à la mer ceux que l’on ne veut pas ; on rétablit la peine de mort pour les barbares ;  on taxe untel ; on interdit le chômage et autres idées  encore plus décoiffantes… -  la vie serait un long fleuve tranquille. On serait content de nos hommes et femmes politiques – les députés du mouvement  en marche se plaignent de trop travailler, les pauvres exploités !- alors que les chômeurs cherchent en vain du travail pour vivre dignement : cela c’est de la réflexion populiste mais je me l’approprie. Nos syndicats au nombre rabougri d’adhérents réels  qui ont le culte de la grève, ce qui est d’un moderne ! n’auraient plus à défiler et à déplorer hypocritement les exactions des blacks blocs, puisqu’ils obtiendraient tout ce qu’ils demandent…Mais  cessons de rêver et abordons les rivages quotidiens, car sous les pavés il y a  la plage mais aussi des galets en surface.
Je suis franc : je crois surtout en la nation, ce qui fait le rassemblement, la cohésion sociale, notre force, faite de valeurs anciennes ou nouvelles, d’éthique, d’efforts et de mérite, de réussite collective.  Mais elle doit s’inclure dans l’union européenne, non fédérale ou confédérale , qui aide et protège les nations, doit être  à leur disposition , ne se substitue pas à elles, les défend et les aide. Il faut revenir à l’ambition des fondateurs, l’italien Alcide De Gasperi, les français Robert Schuman et Jean Monnet, l’allemand Konrad Adenauer.   On a intégré des Etats qui n’en avaient ni les moyens ni les fins, trop vite, et c’est désormais pour assister à une fuite, ou à un repli. La technostructure de la commission à Bruxelles a pris le pouvoir sur les politiques et impose ce qui lui parait essentiel y compris dans la longueur de ceci, la largeur de cela, et la couleur du tout. Elle décrète le bien.
Populiste c’est aussi un joli nom camarade, aurait pu chanter Jean Ferrat.
Le populisme c’est un type de discours  et de courants politiques qui fait appel aux intérêts du peuple et prône son recours. Héritier d’Alexandre Herzen philosophe russe  et essayiste  politique, mort à Paris en 1870, et de Nicolaï Tchernychevski écrivain et révolutionnaire russe  mais surtout nihiliste mort en 1889 , le populisme cherchait à instaurer un socialisme agraire en Russie par la transformation des communautés rurales. C’était une bonne idée en Russie ,à l’époque, mais je ne sais pas si le tsar et les grands propriétaires approuvaient ! La révolution d’octobre 1917 gela le mot puis congela toute espérance… Le temps a passé  et dans les années 1980 /1990 après la chute du mur de Berlin, le populisme réapparut en changeant de nature et de contenu pour combattre les élites, les dirigeants politiques  quel qu’ils fussent en particulier, et pour dénoncer l’Europe devenue  libérale et vaguement libertaire mais  asservie au marché et au grand capital avec des entreprises mondiales dictant leurs lois y compris aux élus nationaux.
Désormais le populisme se confond avec des partis plutôt  qualifiés de droite, ou extrême, voire anti système venant aussi de la gauche ( mais la gauche ne peut jamais avoir tort pour ses militants,  même dans ses erreurs), mouvements qui sont contre tout ce qui existe mais qui se battent pour arriver au pouvoir et gouverner. Ainsi en Italie inspiratrice du traité de Rome  de 1957 créant la communauté économique  européenne préfigurant l’union européenne ,  la ligue (ex. du nord) et le mouvement 5 étoiles de l’humoriste désormais écarté  Beppe Grillo par un fringant jeune moins drôle ,  se sont  récemment associés pour appliquer leurs solutions , et notamment  remettre l’Europe à sa place, qui doit cependant  lui donner les moyens de combattre tous les illégaux et migrants sauvages. Nous allons voir ce que nous allons voir. Les pays du groupe de Visegrad sont sur cette pente qui conduit à l’illibéralisme c’est-à-dire le marché contrôlé dans un Etat fort et pragmatique qui écoute ses citoyens. L’idéologie n’a plus sa place et les grandes théories politiques ou économiques, voires morales des 19ème et 20 ème siècle, ne sont plus en cour, ni en odeur de sainteté (surtout dans les pays laïcs) si je puis dire, une religion en particulier étant  cependant  l’ennemie. Suivez mon regard vers l’orient compliqué.  Tandis que les extrémistes ou nationalistes ou insoumis de tout poil engrangent les voix en France, Autriche, Allemagne et ailleurs, dirigent des collectivités publiques donc recherchent la respectabilité et la banalité , pèsent au niveau national et se disent prêtes à prendre et exercer le pouvoir. Les peuples ne crient pas vraiment au loup : ils ont tout essayé et sont fatigués. Pourquoi ne pas revenir à nos habitudes, nos us et coutumes séculaires, nos spécificités  qui ont fait leurs preuves, disent ceux que l’on appelle des populistes ? Le Brexit a frappé les esprits même si le vieux pays  doute et  les anglais ont toujours un pied dedans et un pied derrière ou à celui des autres  si j’ose cette image, et les « exit » font leur chemin  de tentation  dans les réflexions un peu partout, tandis que l’Espagne celle de don Quichotte et des conquistadors se déchire. Attention Europe, il y a danger. Il faut qu’elle se ressaisisse, qu’elle devienne plus forte en écoutant les peuples  dirigés par les nations, et que de technocratique elle redevienne aux services des citoyens qui expriment des besoins et des désirs, en admettant qu’il y a une réalité incontournable, et une puissance à construire dans l’intérêt général européen , et pas mondial  c’est-à-dire pour la planète entière. Il n’est pas interdit de penser aussi à soi.
Les donneurs d’ordre sont les citoyens à travers leurs représentants élus qui doivent accepter que leurs mandants  ne partagent pas leurs conseils avisés  et désintéressés, cela va sans dire. Mais  l’épisode du référendum de 2005 sur l’Europe qui a fait l’objet d’un non  franc et massif en France notamment et qui s’est transformé en  fait et en droit  en oui en 2008 n’a pas arrangé la réputation des élites. Celles-ci devraient se regarder dans la glace car elles sont à l’origine du populisme actuel. La confiance se mérite .
Le populisme est-il conciliable avec la démocratie qui est le gouvernement du peuple pour et par le peuple ? C’est la grande question. J’écarte la démocratie directe que certains prônent, avec les débats permanents, les votes collaboratifs sur tout sujet à main levée, des discussions sans fin, et aucune responsabilité puisque les élus n’ont pas à exister, et qu’il  ne faut plus d’intermédiaires. Utopie quand tu nous tiens ! La philosophe Madame Chantal Delsol  a répondu dans le Figaro du 1er juin 2018 page16 débats : « une partie de nos élites ne croient plus à la démocratie en raison précisément des préférences à leurs yeux inacceptables des peuples ». Fermez le ban et sonnez le tocsin car c’est grave docteur. C’est le retour de la « trahison des élites » comme l’a écrit en 1927 julien Benda  figure de la gauche anti fasciste qui reprochait aux intellectuels  d’adopter des passions politiques, ce qui ne nous rajeunit pas .Antoine Compagnon membre du collège de France  s’est demandé  en 2013 s’il fallait ressusciter Julien Benda ? Et ce n’est pas une «  fake news », pour parler le langage à la mode. Mme Delsol poursuit : «  il apparait clairement que l’euroscepticisme est la conséquence de l’illibéralisme : l’Europe est fustigée parce que trop libérale. D’où la surprise : les peuples refusent- ils  donc d’être libres ? D’où la question angoissée des  élites de nos pays : faudra-t-il donc les forcer à être libres ? , selon le mot d’ordre de Lénine effaçant ainsi la démocratie ? ».
L’autorité de l’Etat,  le périmètre de celui-ci et ses interventions, la sécurité au sens large,  la liberté de croire ou non, l’exemplarité dans tous les domaines, du travail et moins d’assistanat, une justice à rénover,  l’identité des peuples face à l’immigration…sont aussi au centre du débat pour les populistes. Si la démocratie est remise en question que propose t- on pour la remplacer : un régime autoritaire ? des textes liberticides dans l’intérêt de tous ? big brother (qui existe déjà, voir la protection des données personnelles) ?,  un régime sui generis qui n’a pas de précédent ? rien de précis dans le cadre cependant d’élections libres, de contre pouvoirs,dans un état de droit ? En conservant la tolérance, la solidarité, sans crier sans arrêt au fascisme, au racisme et à la discrimination ce qui commence à lasser.  Ce que semble vouloir les populistes c’est que l’on tienne compte de la réalité, de leur avis, de leurs préférences et de ne pas poser comme principe que le progrès implique des solutions basées sur l’argent, désincarnées, uniformes, lointaines et prétendues universelles.  Le progressisme n’est pas de céder à toutes les minorités, d’accabler ceux qui ne pensent pas comme les élites et  ne sont pas hyper branchés, qui vivent aussi dans les zones rurales comme leur père et grand père ce qui n’est pas honteux, qui croient au travail et se méfient quelque peu des technologies avancées qui veulent remplacer l’homme,  qui ont besoin de services publics et être égaux des autres en matière de santé, transport, téléphonie, loisirs, et droits sociaux en général… et qui veulent vivre comme des citoyens libres de leurs choix sans se sentir visés à longueur de temps par des reproches implicites. Le progrès reste donc à réinventer et le progressisme n’a pas de signification, pour eux. En revanche ils adhèrent au bon sens car ils ont constaté qu’à peu près toutes les idéologies ont coulé  et qu’on ne pourra pas faire plus mal. Changeons donc de discours et surtout de pratique. Certes cela ne plait pas à l’infime minorité qui se croit le sel de la terre et le guide suprême.  Mais force est de conclure en regardant le monde  que rien n’est parfait et qu’il y a des remises en cause qui doivent être faites d’urgence.   
Si les peuples n’existaient pas il faudrait les inventer. On peut être moderne tout en appartenant à l’ancien monde qui a lancé des starts- up après 1945 qui ont plutôt donné de la croissance .
En 2019 il y aura donc des élections européennes et les populistes et ceux qui ne savent pas qu’ils le sont , voteront. A bas la politique politicienne, continuons à dégager  ceux qui cherchent à se recaser après avoir été battus par des candidats venus de nulle part, ou ceux qui se souhaitent  une retraite heureuse et lucrative  dans les palais dorés, sans expérience particulière ou non attachés à un territoire ,une commune ou une région,  sans  ou avec compétences avérées. Car  on peut être bardé de diplômes, être connu et échouer, ce n’est pas incompatible on l’a vu, mais on ne donnera aucun nom. N’élisons pas non plus des jeunes dont les dents rayent le parquet  et qui n’ont qu’une qualité : être du nouveau monde Un élu doit rendre compte et être près de l’électeur : c’est le minimum. Mais il faudra bien voter pour quelques uns car l’abstention c’est un piège à « cons  »pour reprendre une formule peu élégante.  En 2019 il est prévu un scrutin de liste nationale et déjà chaque parti est à la recherche de la perle rare qui assurera le succès. Mais on connait la pratique : les têtes de liste se font élire puis démissionnent  pour mieux car aller voter à main levée à Bruxelles ou Strasbourg n’est pas très attrayant -pensent ils à tort- et on risque la tendinite. C’est le suivant de liste ,obscur  inconnu qui prend la place, et l’électeur est non seulement floué, mais privé d’un contact qui aurait pu lui servir. La politique européenne est une chose trop sérieuse et déterminante pour notre avenir pour qu’on puisse la confier à des élus  blasés issus  de tractations et de renvoi d’ascenseur. C’est ce que devraient penser les populistes, ceux que je rencontre  dans ma petite campagne rurale me le disent. Eux qui connaissent la politique de la PAC notamment, ou qui reçoivent des subventions de l’union européenne pour divers projets, notamment dans les collectivités locales.
Continuons à protéger les espèces rares, ce qui fera plaisir à M.Hulot,et n’envoyons pas au parlement européen des hommes et des femmes qui seront fatigués par des déplacements en première classe pour aller fabriquer les directives qui nous accablent, et les règlements qui nous entravent.  L’Europe a besoin d’élus convaincus de l’utilité d’une action collective des 28 pays moins celui ou ceux qui vont sortir. Elle ne peut être faite de gruyère avec des trous (d’ailleurs la Suisse n’y est pas) ni d’une caserne entourée de barbelés qui s’oppose à tout conquérant  par définition barbare.   L’union européenne doit être forte sur ses valeurs  éthiques, son histoire et sa vision collective, outre son système économique et social, et doit pouvoir faire front quand un pays même ami ,les USA par exemple , sanctionne nos entreprises  qui commercent dans des pays boycottés par l’oncle sam.  L’Amérique d’abord dit  le président Trump. Répondons  oui, comme l’Europe d’abord qui ne doit pas épouser les a priori et les querelles des autres, seraient ils nos alliés et nos amis. 
En 2019 votons pour l’Europe en écartant ceux qui n’en veulent pas mais se battent pour s’y faire élire (contradiction quand tu nous tiens) ! Le populisme doit se confondre avec la démocratie, qui est ancrée dans le réel et l’intérêt général. Le reste n’est qu’ambitions personnelles et on peut en dispenser ceux qui comme M.Mélenchon pratiquent l’hologramme – je les appelle des hologrammistes- et qui ne seront que des élus virtuels, donc sans consistance ou vraies convictions,  ni intérêt.



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