Humanisme et autorité : le
couple maudit.
Par
Christian FREMAUX avocat honoraire .
Je mets de
côté les règlements de compte à balles réelles dans des quartiers de nos villes
sur fond de trafics de tous genres qui témoignent que des élus locaux malgré
leurs efforts ne sont plus maîtres sur des parties de leurs territoires souvent
perdus comme l’a décrit depuis 2002 M.Bensoussan puis d’autres . L’Etat a
du mal à faire respecter la loi et ne peut intervenir qu’avec précautions sinon
il est accusé- par les coupables ! et parfois aussi étrangement par
les victimes- de mettre de l’huile sur le feu ou d’être trop répressif, ou
comme les carabiniers d’envoyer ses troupes trop tard. Je ne sais quel politique aura le courage et
le bon sens d’édicter des règles strictes votées par le parlement et de les
faire observer pour que la paix publique règne, que les délinquants soient
punis, et que personne n’y trouve à redire, surtout la majorité
silencieuse des citoyens. L’ordre républicain n’est pas l’autoritarisme. Il ne
conduit pas d’office à une démocrature. Les droits de l’homme d’ailleurs à
géométrie variable ne sont pas la religion officielle dans un pays laïc même
s’ils sont fondamentaux. Nous avons besoin de sécurité publique comme de
défense nationale pour exercer pleinement nos libertés individuelles comme
publiques et ce n’est pas en criant aux mesures liberticides dès que l’on
essaie de décider de protections collectives quitte à réduire provisoirement nos
grands principes au nom de la lutte contre toutes les menaces qu’elles soient
terroristes ou sanitaires, que l’on va arriver à éviter les violences qui
prennent désormais des dimensions qui font peur. Il faut savoir ce que
l’on veut et s’en donner les moyens. Chacun a compris qu’il y avait un combat
de civilisation pour nous faire renoncer à ce qui constitue la nation ;
que chaque individu pense n’avoir que des droits et des créances sur la société
et gomme le mot devoir ; et que l’intérêt général serait au service des
intérêts particuliers matériels comme spirituels. C’est comme cela qu’on va
échouer collectivement si on ne se reprend pas, si on ne lutte pas contre tous
ceux et celles qui veulent condamner notre pays en lui demandant d’expier ses
prétendues fautes du passé qui nourriraient le présent par tradition ! et en
introduisant dans le pacte républicain les germes du séparatisme. Sans pour
autant nier les inégalités et discriminations qu’il faut absolument corriger.
Au secours Général
de Gaulle dont on fête les 80 ans de l’appel du 18 juin , ils sont devenus fous.
On assiste à
des phénomènes de violences pour tout motif comme celui de dénoncer un prétendu
racisme institutionnel en voulant imiter
ce qui se passe aux Etats Unis ce
qui n’est ni notre culture ni notre
organisation de l’Etat en accusant
notamment les forces de
l’ordre ; en s’indignant qu’une « gentille » infirmière
soignante applaudie tous les soirs, d’une cinquantaine d’années jetant des pierres
et proférant des insultes- ce qu’elle a reconnu en disant qu’elle avait pété
les plombs-- soit interpellée fermement
par des policiers et on plaide le
pot de terre contre le pot de fer et que la dame de 1,55 m. avait besoin de
ventoline : mais elle ne manquait pas d’air quand elle était déchainée
contre les forces de l’ordre ! La justice tranchera. Laissons- la faire et
écartons l’émotion qui ne veut pas dire raison. On ne peut tout accepter :
à force de vouloir mettre un genou à terre
on va finir à plat ventre et se faire marcher sur la tête.
Je
n’entrerai pas dans le débat binaire qui veut qu’il n’y ait que des victimes
parmi les manifestants forcément pacifistes de bonne foi et pas manipulés par
des extrémistes et des délinquants qui n’attendent que cela (en pillant au
passage) .Selon la doxa contemporaine, si la personne interpellée a commis une
infraction il faut ne pas en tenir compte, et s’attarder uniquement sur la
fin de ce que l’on voit - puisque tout est désormais filmé- et conclure que les
violences policières sont avérées et récurrentes.
Voudrait-on que les policiers et gendarmes qui ont heureusement des tenues de protection,
interviennent en chemise bleue avec képi et gants blancs, sans arme ne serait-
ce que de défense, et que le discernement et la proportionnalité qui leur
sont imposés soient de bonnes paroles d’apaisement et de compréhension. On nage
dans l’utopie, et l’hypocrisie car pour qu’il y ait du calme il faut être deux
et que les « gentils » manifestants y mettent du leur ! Cela me
rappelle la parole d’Alphonse Karr : « je suis contre la peine de mort
mais que MM.les assassins commencent les premiers ».
C’est
reparti ou plutôt cela continue, le débat entre bons sentiments ou humanisme,
et autorité prise dans le sens d’inhumanité et de force. Les associations, les défenseurs des droits dits
désormais humains naturellement orientés car on est loin des principes de 1789
enfin tous ceux qui ont une conscience prétendument plus développée que celle des
autres et font de l’être humain la priorité quelques soient les circonstances,
les lieux et la loi, sont farouchement contre ce qui est contraignant, et sont
prêts à en découdre ! La liberté justifie -t- elle les débordements ?
L’autorité est par essence un gros mot selon eux, et ils n’en acceptent pas
même l’esquisse ni dans les familles, ni dans l’entreprise, ni dans la société.
Ils se prétendent des manifestants pacifiques, mais ils ont besoin des forces
de l’ordre pour assurer leur tranquillité braillarde et pour pouvoir… en
découdre à la fin des défilés. Pas eux bien sûr quoique ? mais des
casseurs dont ils prétendent ignorer tout en leur faisant un brin de
conduite : car si on peut agresser en groupe un policier ou un gendarme en
quasi impunité tant mieux profitons de l’occasion et si on peut jeter une
pierre ou donner vite fait des coups de pied sur un fonctionnaire à terre, on
ne se prive pas. L’humanisme n’exclut pas les petites vengeances
physiques !
Mais ne
pourrait-on pas aborder les sujets qui fâchent d’une autre manière, qui ne soit
pas conflictuelle comme si le ciel allait nous tomber sur la tête. A force
d’entendre que le fascisme ne passera pas, qu’il y a un racisme d’Etat, que
quasiment l’homme est un porc pour tout, ce qui est faux ou pour le moins
excessif, qu’il ne faut rien ni personne discriminer ce qui est exact, et que
seuls les rapports de force comptent surtout quand ils émanent d’un infime
minorité, on se lasse, on se fatigue et on se demande pourquoi il faut
s’incliner tout le temps en vertu de la bien -pensance, pourquoi la majorité
silencieuse ne fait pas la loi, pourquoi on se sent toujours coupable de
quelque chose, pourquoi il faut se repentir et réécrire l’histoire quand la fin
ne convient pas (comme Carmen qui désormais tue son harceleur) .Pourquoi
l’excuse pour tout et rien est-elle devenue la norme, et pourquoi il y a une
police de la pensée avec des ayatollahs vigilants qui guettent ce qui ne leur convient
pas et clouent au pilori médiatique ceux qui ne pensent pas comme eux. Georges
Orwell est dépassé. Halte au feu.
Est-ce un
oxymore quand on parle d’une autorité humaniste, celle qui concilie les droits
et les devoirs, qui fait respecter les règles et la loi, qui sanctionne les
infractions et qui comprend les pauvres, les exclus, les faibles, les
persécutés divers, les malheureux en général. « Entre le fort et le faible,
entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté
qui opprime et la loi qui affranchit » déclarait jean- baptiste Lacordaire religieux
dominicain (1802-1861).
Peut-on
imaginer de laisser les choses en l’état et ne pas avoir une politique
migratoire jugée « inhumaine » par certains dont des députés de La
République en marche ? Est-il humain d’accueillir tous les migrants, qu’ils
soient réfugiés stricto sensu, ou pour des raisons économiques, climatiques ou
culturelles voire religieuses pour les laisser dans une impasse et finalement
les renvoyer chez le voisin ou d’où ils viennent ? Les habitants des
territoires concernés, comme à Calais, Ouistreham, ou Vintimille et la Savoie désormais
n’ont-ils pas le droit, comme tous les citoyens français de vivre dans la paix,
sans avoir peur à tort ou à raison, sans subir des exactions avérées certes
commises par des voyous en petit nombre mais qui sont.
La république à vocation universelle ne
doit-elle pas protéger ses citoyens et encourager ceux qui ont des missions
essentielles ? Ainsi les forces de
l’ordre qui font un travail ingrat, qui sont accusées sans preuve - des fake
news ?- des pires maux, les pompiers et les services de santé qui font le
maximum, tandis que les collectivités locales sur place y vont de leur budget
et de la critique de leurs administrés.
Les bons
sentiments sont- ils un humanisme ? L’humanisme est une philosophie du 16ème
siècle, de la Renaissance qui place l’homme et les valeurs humaines au- dessus
de toutes les autres valeurs. Il vise à l’épanouissement de l’homme par la
culture d’origine grecque et latine, par l’éducation. Son équivalent est l’altruisme,
l’amour des hommes (et des femmes, parité oblige).
L’humanisme
n’empêche pas le regard critique, puisqu’il est fondé sur la réflexion, sur le
doute qui s’oppose aux dogmes, aux certitudes, aux postulats. Il est en
recherche permanente de l’équilibre entre le bien et le mal (qui existe hélas)
et sur la connaissance de l’homme pour l’améliorer donc en faire profiter
l’humanité. L’humanisme n’est pas un laxisme : au contraire pour que les
valeurs humaines triomphent sur d’autres
valeurs qui clivent, séparent, accablent ou conduisent au mal (exemple le
terrorisme qui s’appuie principalement sur une religion donc un dogme dans
lequel l’homme ou la femme se soumettent volontairement ), il faut un cadre ,
et non pas un état de nature sauvage ou chacun fait ce qu’il lui
plait .Une démocratie est l’organisation des rapports humains, avec une
autorité légitimée par des élections libres et une justice indépendante. Est-il
normal de céder à toutes les minorités qui obéissent parfois à des motifs
idéologiques ou politiques qui n’ont rien à voir avec l’idéal qu’ils prétendent
défendre, ou qui vomissent notre société démocratique capitaliste, libérale et redistributive,
dont ils profitent et qui leur laisse la liberté d’expression ?
L’humanisme
c’est aussi d’admettre que l’on n’a pas toujours raison et de penser que
l’autre est aussi respectable. L’humanisme c’est la volonté de régler les
problèmes par la raison et non par le canon ; par la conviction et non
l’imposition ; et de considérer que les droits personnels sont en miroir
avec les devoirs collectifs . On ne fait pas de bonne littérature avec de bons
sentiments » disait André Gide. Victor Hugo pensait que tout dépend du
talent de l’écrivain et je crois qu’il avait raison. Prenons un exemple d’il y
a quelques mois quand on a manifesté l’intention de republier les ouvrages de
Louis-Ferdinand Céline : on peut faire de la bonne ou originale littérature
tout en étant clairement ignoble sur le fond. On a battu en retraite et renoncé
en fonction des cris d’orfraie entendus. L’opinion publique est impitoyable,
voire autoritaire. Ce n’est pas en déboulonnant les statues ou en effaçant ce
qui a existé que l’on progresse. Le présent a besoin des exemples du passé pour
ne pas les répéter s’ils étaient mauvais.
Mais
l’humanisme ne se divise pas et il ne s’agit évidemment pas de poursuivre des
politiques publiques sur de mauvais sentiments. Je n’imagine pas un seul homme politique
et une femme encore moins, annoncer cyniquement qu’il allait prendre une loi
liberticide ou discriminatoire ou revancharde ou protectrice des français de
souche on non (autre polémique), pour que nos valeurs dites universelles mais
réputées à tort franchouillardes s’appliquent qu’entre certains, « blancs
privilégiés » , qui seuls profitent des avantages et que tout ce qui n’est
pas citoyen « classique » de la république soit exclu. On a les
gouvernements que l’on mérite mais jusqu’à ce jour ils sont responsables et
humains, que l’on ait voté pour eux ou non.
Cela
n’empêche pas d’avoir du bon sens chose du monde la mieux partagée disait
Descartes et de l’autorité. Au contraire c’est une obligation.
L’autorité est
le pouvoir de commander, d’être obéi. Elle implique les notions de légitimité,
et de commandement. Elle ne se confond ni avec l’autoritarisme ni avec la
répression. On ne discute pas de l’autorité de la chose jugée par la justice,
ni de l’autorité parentale par exemple. Ou de l’autorité naturelle de telle
personnalité ou quidam. C’est une valeur conférée qui concerne surtout l’Etat.
C’est son caractère nécessaire à la structure de toute organisation qui la rend
légitime. Et qui permet de l’opposer
erga omnes. L’autorité se confond avec les pouvoirs publics. Platon a beaucoup disserté sur l’autorité et
Max Weber a parlé de l’autorité charismatique. Chaque citoyen a sa
compréhension de l’autorité et de son contenu. Il la souhaite plutôt ouverte à
son égard quand cela l’arrange, et ferme pour les autres sur des sujets qui lui
tiennent à cœur. Chacun vit avec ses contradictions. Les buts de l’autorité sont la sauvegarde du
groupe et la conduite de celui-ci vers des objectifs collectifs consentis.
L’évacuation
de la ZAD de notre- dame- des landes des éléments les plus radicalisés (qui
sont-ils ?) quelle que soit la décision sur le fond a été un test pour
l’autorité de l’Etat en nette perte de vitesse ces dernières années. Souvenons-
nous du feuilleton Léonarda avec le président Hollande et désormais celui qui
commence avec la famille Adama Traoré. Sans compter la colère des surveillants
de prison qui se font agresser par des détenus, comme les attaques contre les
forces de l’ordre, ou les médecins et pompiers dans des territoires pas perdus
pour le business lié à la drogue ; ou encore les insultes voire violences commises
à l’intérieur des tribunaux contre les magistrats comme l’a dénoncé Mme la
Procureure du TGI de Nanterre, il y a quelques mois. Tout ceci témoigne que désormais tout est possible et
que certains estiment qu’ils ont droit à
l’impunité au nom de prétextes fumeux qui vont de la misère sexuelle ou
sociale, au manque de travail ou de revenus, ou parce qu’ils s’ennuient ( des
intellectuels sérieux ont justifié
l’incendie des véhicules en disant que c’était surtout ludique-sic-), et enfin
parce que les barres d’immeubles invivables inciteraient à la violence et que dans ces quartiers la moindre
arrestation ou un contrôle d’identité ou de ce qui fut le confinement tourne au
drame et à l’accusation contre la police qui soit provoque par son uniforme
soit est raciste et violente. Basta comme on dit chez certains de nos amis
corses qui s’y connaissent un peu en la matière. Et les motifs exonératoires ne sont pas exhaustifs.
Mais
l’autorité est surtout remise en cause par ceux qui prétendent détenir la vérité,
qui savent ce qui est bon et bien, qui nient la société telle qu’elle existe et
qui ne leur convient pas, qui ont beaucoup beaucoup discuté… entre eux , sans admettre d’autres
contradicteurs (rappelons- nous de « nuit debout ») , qui
croient incarner le peuple sans avoir été élus- c’est ringard- ou avoir le
moindre mandat -pourquoi rendre des comptes ?-ni naturellement une
quelconque légitimité : ils ne représentent qu’eux, ce qui est court pour
exiger quoique ce soit. Mais on les entend : ils haïssent les médias qui diffuseraient
des fausses nouvelles ou informations et les télévisions qui abêtissent les
citoyens selon eux, mais ils savent s’en servir et faire passer leur
message : nous résistons -résiste chantait France Gall- à l’oppression, à
la finance, aux ordres et à une société inhumaine, disent-ils. Nous avons des
droits naturels, comme ceux de s’approprier des terres puisque le sol
n’appartient à personne merci pour les propriétaires, et de manifester ce que
personne ne leur conteste. En exigeant de recevoir ce qu’ils demandent. On
adresse des ultimatum à l’Etat.
Le journal
le parisien avait titré : « enquête sur la génération j’ai le
droit ». Il aurait pu ajouter que des parents et des adultes avaient la
même conception de la société.
Quand on a
que des droits, on ne tolère plus l’autorité et on pense que tout ce qui est
contraire à ce que l’on pense est forcément injuste et inhumain.
Le « je » l’emporte sur le « nous » (Le président
Macron vient de le rappeler) comme le masculin l’emporte sur le féminin en grammaire, mais plus pour longtemps
semble-t-il , les féministes s’activent . L’écriture inclusive veut
s’imposer ce qui est une bonne nouvelle pour personne.
Et s’il n’y
avait plus d’autorité(s) comme on a bien interdit la fessée par amendement du
parlement du 22 décembre 2016 que se passerait -il ? Chacun peut imaginer ce qu’il en serait de la
vie en société. L’humanisme n’est pas incompatible avec les principes de
responsabilité et réalité. Un gouvernement
doit faire des choix en raison des besoins internes et notamment pour le
logement (plus ou moins de social, faut- il pénaliser les propriétaires
privés); la sécurité (la lutte contre le terrorisme justifie-t-elle une
législation rigoureuse tout en protégeant les libertés publiques et
individuelles ?) ; la justice
(le procureur doit- il être soumis à l’exécutif ou être totalement
indépendant, ou à quoi sert la prison ?) ; les impôts doivent-ils
être payés par tous selon leurs capacités contributives pour avoir un lien avec
le service public ?; comment intégrer les jeunes sur le marché du travail
et ne pas pénaliser les retraités -dont je suis- qui ont payé impôts et taxes
toute leur vie et qui ne sont pas des privilégiés, puisque en plus ils aident
enfants et petits -enfants ?Comment sortir de la crise sanitaire dont personne n’est responsable avec le moins
de dégâts sociaux possibles ?Comment basculer vers une société verdie mais
aussi efficace (avant la crise) pour créer des richesses, redistribuer et être plus solidaire ? ....
Tous les sujets doivent être traités avec un souci de résultats et de dimension
humaine mais il faut un encadrement solide et participatif (des institutions)
et des règles à respecter (y compris pour ceux qui représentent l’Etat) .Humanisme et autorité sont donc compatibles,
sachant qu’il y aura toujours des mécontents et des moins gagnants que
d’autres. Ne peut- on baisser d’un ton, essayer d’abord de faire prévaloir la
raison et ne pas voir dans un contradicteur un horrible raciste, un macho ou un
ultra- conservateur, même plus un adversaire mais un ennemi. Comme si le progrès ne résultait que de ce qui
est minoritaire, ou d’arguments qui partent du cœur et ne sont ni objectifs ni
vérifiés ni applicables au quotidien.
L’Etat qui
dirige à ce jour 67,2 millions de citoyens et essaie d’intégrer ceux qui
appellent au secours doit trouver l’équilibre entre l’autorité sans qui rien ne
peut se faire et le respect de la vie et des libertés c’est-à-dire les valeurs
humanistes ou républicaines les deux se confondant. N’oublions pas que l’Etat
c’est nous dans notre diversité certes mais surtout dans l’union nationale et
dans l’acceptation volontaire de servitudes. C’est la grandeur de sa mission mais aussi de
chaque citoyen qui participe à la réussite collective.