Les
droits de l’homme sont -ils encore
l’avenir?
Par
Christian Fremaux avocat honoraire et élu local.
Les derniers débats qui ont concerné les élections
européennes ont montré que tout le monde ou quasiment se réclamait de la
démocratie et des droits de l’homme,
mais que personne n’en donnait la même définition et que leurs applications
étaient souvent contradictoires. La Hongrie par exemple parle désormais d’illibéralisme
qui est de la démocratie mais contrôlée , adaptée à ce que pensent les
dirigeants actuels avec des valeurs
spécifiques, et qui rappelle le canada dry
qui est doré comme l’alcool, son nom sonne comme un nom d’alcool, mais ce n’est pas de
l’alcool. Le comité consultatif des droits des personnes handicapées (CPHD) composé de 18 experts - qu’ il ne faut pas confondre avec la
commission officielle devenue conseil en 2006
des droits de l’homme de l’Onu
qui siège à Genève et qui , composée de 53 Etats est organe officiel des nations unies -, a demandé
à la France de ne pas mettre
fin à la demande d’arrêt d’alimentation et d’hydratation de
M.Vincent Lambert qui est le symbole malgré lui de la fin de vie, suite à l’arrêt du Conseil d’Etat qui l’avait jugé ainsi. La cour d’appel de
paris vient de décider la reprise des soins fin mai, et la cour de cassation
est saisie. L’avis venant de New-York
était donc superfétatoire
d’autant plus que la cour européenne des droits de l’homme sise à Strasbourg a
émis un avis contraire. Mais nous avons une justice interne qui fonctionne parfaitement, quelque soit sa décision.
Les droits de l’homme de 1789 réaffirmés par la déclaration
universelle de 1948 tels que nous occidentaux les comprenons et mettons en œuvre ,européens en général
sauf les pays du groupe de Visegrad comme la Pologne, la Hongrie, la Tchéquie, la Slovénie qui en ont une autre approche, et peut être
désormais la Suède ,l’Autriche , voire l’Italie
par certains aspects , et surtout
français en particulier qui
pensent (à juste titre je l’espère) être
toujours les champions de la cause et
veulent donner des leçons au monde ce que celui déteste en nous rappelant la
parabole de la paille et de la poutre,
sont très loin de s’imposer car ils ne sont plus universels, ne servent
plus de modèles. Ils sont d’ailleurs parfois combattus y compris dans les pays
créateurs. Si l’on prend comme exemple
en France la laïcité base de notre république pour tous, la liberté religieuse
est comprise par certains comme un obstacle à exprimer sa religion et
donc à vivre comme il l’entend et la liberté d’expression, autre exemple par ailleurs subit des attaques. Pensant que le problème de l’immixtion du
sacré dans la vie profane était réglé, nous n’avons pas su expliquer de quoi il
s’agissait à savoir une liberté individuelle. Avant de trouver des solutions
pour les autres faisons notre examen de conscience .Il en est de même pour
d’autres valeurs qui sont remises en cause.
Pour que les droits de l’homme s’épanouissent voire
progressent il faut qu’existe une organisation des pouvoirs publics à la
Montesquieu basée sur une économie juste et redistributive avec une création
préalable de richesses, où le travail, l’effort paient pour encourager ceux qui
font, et où il y a une véritable égalité des chances. Sans que les minorités
dominent et exigent au nom de la liberté toujours plus en traitant les autres
de racistes, de fascistes bien sûr, ou de conservateurs ce qui est devenue une
insulte. La tolérance a changé de maison.
Or nous assistons à une crise de la démocratie, y compris
chez nous on le voit tous les jours, où les responsables sont mis en cause, ou
on conteste l’autorité en général, où la loi est discutée par des groupuscules,
où on revendique des droits nouveaux et personnels en permanence en oubliant
ses devoirs, où les médias deviennent des experts et jugent en direct, où les
corps intermédiaires sont rejetés et où il y a autant de sélectionneurs pour
tout sujet que de citoyens. Certes nous
avons toujours des élections libres, mais à peine l’élection a-t-elle eu lieu
qu’elle est contestée dans ses décisions et combattue sur le terrain (grèves
permanentes et refus d’obéissance), et que l’opposition demande des
changements… Le cadre institutionnel représentatif a perdu de sa pertinence car on
veut de la participation à tous les étages de l’agora que l’on soit élu ou pas,
légitime ou non.
D’autres préfèrent un Etat démocratique fort (démocrature :
ex. la Russie) avec toutes les apparences de la garantie des libertés et une
constitution écrite qui prévoit tout mais qui est appliquée à géométrie
variable.
Dans les démocraties les droits de l’homme sont un
combat permanent en trouvant
parfois leurs limites et ne correspondent plus aux aspirations ni aux intérêts
d’une partie de la population . On préfère l’individualisme et la satisfaction immédiate de ses droits comme un caprice plutôt que la
réussite collective avec la nécessité d’observer les échéances et des devoirs, et
de respecter des règles élaborées et votées démocratiquement par ailleurs.
C’est un constat.
Les progressistes où ceux qui se définissent comme tels en
opposition aux conservateurs ou libéraux, pensent que créer des droits nouveaux
individuels, même pour une partie infime des citoyens est forcément bon. Cela
se discute car ainsi on peut remettre en cause la cohésion sociale puisque
certains ne se retrouvent pas dans ce qui n’est plus généraliste ou universaliste.
On peut se bercer d’illusions en les invoquant comme des mantras, en pensant
que les droits de l’homme, dans les sociétés où ils ont été créés et se sont
développés, sont toujours aussi importants et s’imposent d’eux- mêmes : or il
faut les expliquer et les revivifier en permanence en démontrant qu’ils sont
positifs, protègent tout le monde et que chacun est gagnant. Je ne suis pas sûr
que dans certains de nos quartiers les droits de l’homme sont à suivre sans
discussion (égalité de la femme, non- discrimination, justice, libertés pour
l’individu, devoirs collectifs…) .il ne faut donc pas se gargariser avec les
droits de l’homme car les mentalités ont évolué, la société aussi. Ils sont des
valeurs très importantes pour l’individu qui y croit ,qui peut en profiter,
mais relatives voire hostiles pour celui
qui se réfère à un autre code de valeurs, à une religion qui prône le
contraire. Ils sont la base de notre état de droit qui vient de loin, avec ses
traditions, ses coutumes , notre art de vivre comme l’évoque le président
Macron, de notre vivre -ensemble pour
les rapports humains, mais ils s’inscrivent dans la loi, et ne sont plus
pour certains forcément une règle morale ou de vie à suivre dans notre démocratie qui doit se
rénover, et dans ses institutions. Il suffit d’écouter les débats actuels en
France pour se rendre compte qu’il y a des malentendus, des non-dits, des
rancœurs, des contradictions
rédhibitoires et des conflits larvés qui peuvent un jour ou l’autre éclater au
grand jour et faire voler en éclats la
cohésion des peuples qui cohabitent (-et
non du peuple, de la nation -) et dans le dialogue avec les citoyens. Le
conseil constitutionnel a jugé le 6 juillet 2018 que la notion de fraternité
avait valeur constitutionnelle, en lien avec les migrants. Je ne sais pas si
une partie des français est d’accord ?
Le caractère
universaliste a perdu de sa force et de son attractivité (si on l’adopte que
gagnons- nous ?) et on ne peut vendre ce modèle tel quel à d’autres pays du monde
voire à une partie de notre propre population.
Pour progresser les droits de l’homme ont besoin d’un accord
international sur les valeurs, et d’un
consensus national : ex. sur la liberté d’expression après l’attentat contre
Charlie hebdo. ou sur la construction de
mosquée et le voile dans la sphère publique et la liberté religieuse; et sur
d’autres sujets concernant l’homme et la femme , le respect de l’autre, et la
solidarité ; ou la justice pour ceux qui ont rejoint Daesh et qui vont subir
peut être la peine de mort en Irak. Nos grandes consciences indignées en
permanence sauf pour ce qui se passe dans nos territoires ruraux, et des avocats veulent attaquer
judiciairement l’Etat français qui se hâte lentement conformément à ce que
pense le « petit » peuple qui ne comprend rien selon nos intellectuels
qui ont la lumière, car on a supprimé en France la peine de mort
(c’est très bien) y compris pour les terroristes – ( ce que les victimes dudit
terrorisme discutent) !…En réalité nous n’avons en partage que des valeurs
négatives : l’intolérance envers ceux qui ne pensent pas comme nous ;
l’individualisme à notre profit exclusif ; l’absence d’idéaux
communs ; le ricanement face aux valeurs traditionnelles et le culte du
prétendu progrès pour tout et rien ; le mépris de classes qui fait son
retour ; le repli qu’il soit identitaire ou communautaire ; le rejet
des croyances diverses au profit d’options ésotériques ou obscures avec le complotisme et le
relativisme ainsi que l’urgence sans réflexion ou mise en perspective. Ce n’est pas avec ça que l’on peut aboutir à
l’union.
*Dans le cadre de
l’ONU c’est évidemment impossible car les autres pays d’autres continents qui ont des soucis de pauvres, combattre la
faim et la soif, avoir la paix, être un
minimum équipés, ne seront pas d’accord. L’Afrique est pratiquement toujours en guerre, contestant
chaque élection interne, avec ses
batailles d’ethnies ou tribus ayant une justice défaillante ; où l’Asie avec sa
mosaïque d’exemples de régimes policiers
ou militaires, aux multiples religions ; ou les pays arabes avec les monarchies
héréditaires ou par clans, le rôle de la
femme, la justice expéditive , les structures de l’Etat spéciales, la religion ;
et les territoires avec des proto- Etats qui ne tiennent que par miracle et
perfusions internationales… Comment se
mettre autour d’une table et discuter de valeurs philosophiques et humaines ?
C’est une utopie. Comment renégocier une nouvelle déclaration des droits de
l’homme pour remplacer celle de 1948 et
sur quelles bases consensuelles ?
* dans le cadre européen c’est difficile. Il y a au conseil
de l’Europe à Strasbourg, 47 Etats représentés dont la Russie et la Turquie.
Ils n’ont pas les mêmes pratiques des valeurs de la convention européenne des
droits de l’homme. Les pays à tendance nationaliste ou populiste se tournent
vers le passé, vers ce qui a fait ses preuves, et se méfient des nouvelles
valeurs liées à la mondialisation et à l’évolution des sciences, de la
technologie et de la volonté humaine (la bioéthique ?) qui parfois dérange.
Si l’on est optimiste
on pense quel les droits de l’homme ne régressent pas sauf cas par cas, mais qu’ ils stagnent au mieux et ne sont plus le modèle à suivre. Ils s’appliquent seulement dans des régions
précises et sont ignorés ailleurs. Car ils ne correspondent ni à la culture, ni
aux croyances, ni aux coutumes. L’être humain a perdu de sa nature universelle,
et nous (occidentaux )devons battre notre coulpe : nous n’avons pas su les
expliquer, pas pu les imposer et nous avons perdu le combat des valeurs,
au-delà de ce qui est économique et politique considérés comme plus
fondamental. C’est d’ailleurs le défi qui concerne les sociétés occidentales
actuelles : retrouver des valeurs qui soudent les citoyens ou ceux qui vivent
ensemble.
Il ne faut pas rêver. Ce qui empêche le développement des
droits de l’homme -formule canal historique-dans une société globalisée et «
technologisée » c’est :
- un défaut d’unanimité dans leur contenu et portée ;
-des Etats qui n’ont pas la laïcité (ou similaire) comme
outil et qui sont théocratiques ;
- la rareté des états de droit (avec séparation des
pouvoirs, élections libres , justice indépendante , et contre-pouvoirs) ;
-l’évolution des sociétés avec les menaces nouvelles ou le
terrorisme qui déstabilisent, font douter de l’intérêt collectif et portent à
se tourner vers soi, vers sa satisfaction personnelle, vers ses propres droits
en oubliant les devoirs et l’intérêt de la société ;
-qu’aucune instance internationale mondiale n’existe pour
tenter de réécrire la déclaration universelle version XXIème siècle ; on se
désespère quand on sait que le conseil des droits
de l’homme contient le Venezuela , l’Albanie ,
l’Irak , la chine et Cuba notamment et que les USA l’ont quitté.
Manifestement il n’y a plus une conception unique des droits
de l’homme. Et encore moins
d’universalité.
Les droits de l’homme ne se sont donc pas imposés pour des
raisons diverses. Ceux qui y étaient favorables ne les ont pas assez défendus
car ils croyaient l’affaire réglée. Ce n’est pas le cas. Ils ne peuvent
redevenir conquérants car vouloir conditionner ceux-ci à un partenariat par
exemple (comme pour l’entrée de la Turquie qui a renoncé à Atatürk dans l’Union
Européenne) est considéré comme une déclaration de guerre , une provocation au
nom de la souveraineté des Etats et de leur droit à la différence. On ne fait
pas le bonheur contre l’avis des intéressés.
Il va donc falloir donner l’exemple et les Etats qui ont
pour modèles les droits de l’homme doivent les conforter et les appliquer avec
vigueur, et bon sens , quitte à ne pas faire droit à toutes les demandes et à
l’extension de la lutte pour les droits individuels. La loi est la somme de ce
que veut la majorité et non pas la satisfaction de minorités. Sans conditionner
leur application à des coopérations ou des dialogues avec des Etats qui n’ont
pas le même réflexe. Il faut être ferme mais aussi tolérant et démontrer par
notre réussite de la possible existence d’une société apaisée et fraternelle
que les droits de l’homme peuvent faire gagner. Il ne faut pas donner des
leçons de vertu ou de comportement ce qui est contre- productif. Chaque peuple
vit comme il l’entend mais il faut l’aider à devenir plus libre, plus
égalitaire, plus respectueux de l’autre, de savoir partager les richesses et
sortir de l’obscurantisme dans les croyances ou la vie en général.
En vendant nos savoirs faire et nos produits il faut y
joindre nos valeurs et principes. Mais aussi user d’une diplomatie pédagogique
et pas qui exclut ou vilipende. C ‘est difficile on le sait.
Quelles sont les solutions pour que les droits de l’homme
coulent de source, comme l’eau qui est un élément rare dans le monde plus que le pétrole ?
Il n’y a pas de panacée mais un ensemble de mesures
possibles :
- aider les pays à ne pas gouverner par tribus ou ethnies
mais à créer des nations avec une gouvernance démocratique comme nous
l’entendons. C’est certes un long chemin qui passe par l’éducation mais que
l’on doit construire aussi en aidant matériellement ces pays et ses habitants chez
eux, en leur donnant des moyens matériels et humains, en essayant de se
débarrasser du « complexe colonial » pour les considérer comme nos égaux et en
leur ouvrant les yeux pour ne pas
se laisser acheter (je pense à la route de la soie qui doit permettre à la
chine selon ses dirigeants d’être la
première puissance au monde dans quelques années). Certes les droits de l’homme
ne peuvent rivaliser avec la finance, mais ils permettent de vivre avec dignité
et non comme des débiteurs.
- en acceptant de prendre en compte d’autres raisonnements
et habitudes mais en montrant que les droits de l’homme permettent plus de
réussites et ont moins de défauts que d’autres philosophies.
Il va donc falloir repenser les droits de l’homme tels
qu’ils existent actuellement pour introduire des domaines nouveaux. L’évolution
est inéluctable.
Le terme société moderne est un peu bateau et ne veut pas
dire grand-chose. Parlons plutôt de
société contemporaine qui bouleverse nos rapports à l’autre, qui est dominée
par les technologies de l’information et de l’intelligence artificielle, qui
nous conduisent à repenser ce qu’est l’homme dans un environnement qu’il
n’avait pas prévu (sauf George Orwell) et qu’il maîtrise à peine, qui souvent
le dépasse. Les droits de l’homme classiques ont été rédigés il y a plus de
deux cents ans dans l’intérêt de l’homme, à son bénéfice, pour le protéger
contre L’Etat absolu-le léviathan-, le pouvoir sans partage, et donc les
atteintes aux libertés individuelles. Mais l’époque a changé : l’Etat doit aussi se réformer, réduire ses
interventions à l’essentiel , nous protéger contre les menaces, contre les
entreprises mondiales, en cas de conflit, et contre les oppositions entre les
groupes. Et faciliter l’initiative
pour tout ce dont l’homme a besoin. Les droits de l’homme
rénovés doivent être le nouveau ciment de la cohésion sociale. Il ne s’agit
plus de conquérir. Il s’agit de gérer des entités contraires, des droits
légitimes mais qui sont antinomiques, des légitimités qui s’affrontent, tout le
monde estimant avoir raison. Puis faire des choix après discussion et validation.
Je pense que l’on s’oriente vers des blocs :
-celui des sociétés occidentales qui ont toutes à peu près
la même conception de la démocratie, et des valeurs communes ; avec une
gouvernance issue des élections et le peuple pour souverain même si parfois on
se réfère à dieu (USA). Dans ce bloc les droits de l’homme sont la valeur
cardinale. La république est le meilleur des régimes, ou la monarchie
constitutionnelle. Il faudra convaincre les démocratures de tendre vers la
normalité.
-celui des théocraties où un dieu est l’alpha et l’oméga, où
la gouvernance passe après les dignitaires religieux qui appliquent la loi de
dieu dans un intérêt collectif défini par une poignée : les droits de l’homme
ne seront là que pour l’apparence, avec un intérêt secondaire, voire absents ;
-celui où l’Etat est défaillant, où les hommes confondent
intérêts privés et publics, où il n’a y a pas vraiment d’Etat de droit, et où
les guerres se perpétuent et où la communauté internationale a du mal à agir ;
il faut tenter d’y introduire les droits de l’homme comme ce qui peut unir les
contraires et apporter du calme.
-enfin un bloc composé de territoires, de régions, de débuts
d’Etats où il n’y a aucun droit, pas de droits de l’homme du tout, pas
d’éducation et rien de matériel, où tout
est possible et où la violence tient lieu de loi. Il faut convaincre que le
droit peut être une arme de persuasion massive et de progrès.
Il n’y aura donc plus de droits universalistes, ils
deviendront relatifs ou subsidiaires. Attention
danger nous avons le devoir de réagir.
Une cour suprême -c ’est chic et pour les riches - ne règle
rien ; comme aux USA les juges sont nommés à vie avec leur caractère partisan.
Et avant d’avoir une cour suprême il faut d’abord avoir une justice performante
et indépendante.
Une cour suprême internationale ne peut être créée que sur
la base du volontariat et risque de se heurter à la souveraineté des Etats , et
de savoir quelle loi ou simple coutume
humanitaire on va appliquer.
Et évidemment plus il y a de démocraties mieux c’est : mais
c’est un vœu pour l’instant pieux.
Les droits de l’homme ont encore de beaux jours à vivre à
condition de les adapter au monde tel qu’il existe. Mais ils seront l’avenir si
on accepte de les faire cohabiter avec d’autres valeurs qui les compléteront.
On ne peut rester enfermer dans sa tour d’ivoire en ayant la certitude que l’on
a raison et que nos tables de la loi sont immortelles. Il faut s’ouvrir pour
mieux comprendre, et partager pour tendre vers le bien.
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