To be or not to
be libéral et conservateur ?
Par Christian FREMAUX avocat honoraire et élu
local.
Avec une délégation de spécialistes des dossiers
économiques dont celui du pétrole, de sécurité et de défense, des intérêts
français à l’étranger, et de religion notamment, je reviens d’un voyage
d’études en Iran où nous avons rencontré divers responsables de ce régime
religio-politique donc théocratique et
les représentants des gardiens de la révolution qui dirigent le pays, sous le
contrôle du guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei qui veille à la stricte
observance de la doctrine chiite. Nous
allions vers l’orient compliqué avec des idées simples comme le disait le
général de Gaulle, mais avec quelques avis préconçus car on connait globalement
les positions de l’Iran dans les relations internationales, son bras de fer
avec les USA qui ont imposé des sanctions économiques et son rôle réel ou
supposé dans divers conflits en cours, notamment contre(ou avec) Daech ?.Nous
n’avons pas été déçus dans la vie quotidienne : interdiction de
toute boisson alcoolisée ( ce qui nous a fait du bien !), de cigarettes,
de rencontre même sans ambiguïté avec les femmes ; l’obligation pour
celles-ci-y compris nos amies de la délégation- de porter le foulard et le
tchador dans les lieux de culte, ou en public ; et des règles morales et de mœurs qui
correspondent à un bon musulman selon les autorités du pays. Nous avons été
très bien accueillis, s’agissant par ailleurs d’un voyage validé par
l’ambassadeur de France sur place et du quai d’Orsay ceci expliquant cela, et on a vu ce que les autorités
iraniennes. .. voulaient que l’on voit. La capitale de 15 millions
d’habitants Téhéran est moderne, très polluée, d’un propreté à faire pâlir les
responsables de nos trottoirs et rues, sans aucun policier dans les rues (ce
qui nous a interrogés en matière de sécurité), avec de petits commerces et
artisanats qui nous ont paru relativement prospères et affairés ;
pratiquement pas de touristes ; et un bazar ordonné avec de la marchandise
clinquante, qui ne ressemble pas à un souk. Les jeunes filles pimpantes et
maquillées au dernier cri portaient un foulard qui mettait leur visage en
lumière et paraissaient décontractées , avec leur portable comme toutes les
jeunes femmes du monde moderne, tandis que les hommes avaient des vêtements
sobres à manches longues, et les femmes plus âgées le tchador pas forcément de
couleur noire. Nous avons vu des mausolées et des mosquées et encore des
mosquées, certaines de grande beauté et fréquentées par les fidèles, à l’appel
du muezzin dont on finit par s’habituer de l’entendre appeler à la prière. Nous
avons vu circuler beaucoup de voitures-dont des Peugeot- plutôt anciennes mais en très bon état. On a
compris la demande d’ouverture des autorités qui appellent au commerce notamment pour les voitures, et conseillent
aux hommes d’affaires de venir sur place signer des contrats. Il faut le faire
en vérifiant préalablement le système
judiciaire (qui n’a rien à voir avec le nôtre, le droit applicable), les
garanties, et les moyens de paiement puisque la carte bancaire internationale
n’est pas encore de pratique et que la finance islamique interdit certaines
coutumes du commerce international ce qui impose des montages très particuliers
ne serait-ce que pour contourner les interdictions internationales. Un
litre d’essence vaut un quart du prix à la pompe en France, et le salaire moyen est de 300 euros par
mois, 500 à 600 euros pour un cadre ou un métier ayant nécessité de longues
études. Il y a des riches voire des très
riches car on a pu constater la construction de très nombreuses maisons de
luxe, et les chantiers d’immeuble de logement collectif sont très variés et de bonne qualité : il y a donc des
investisseurs, mais peut être sont ils étrangers ?Les routes sont
entretenues et la lumière est partout
(ce n’est ni l’Afrique ou d’autres pays moins bien dotés ) y compris dans les
déserts qui sont au centre de ce pays
montagneux où les températures varient de plus de 50 degrés à des froids ardents et de la neige. Nous
avions en tête la Perse et Persépolis
que nous avons visité. Nous avons découvert l’Iran et sa volonté de monter le
niveau de plusieurs crans pour sa population. Nous n’avons pas été dupes et
nous savons que nous avons surtout vu l’apparence, l’écume d’un régime politique conservateur, l’histoire
remontant à l’arrivée au pouvoir des ayatollahs, très sévère pour ses opposants
et ses ennemis, très doctrinaire, vouant aux gémonies les usa et ses affidés
dont la Grande -Bretagne, et le modèle
occidental trop permissif pour les mœurs et la finance, essayant de ne pas tenir
compte des sanctions américaines, participant à la diffusion du chiisme, et
intervenant dans divers conflits notamment celui qui concerne le proto Etat islamique .Nous
n’avons pas ignoré le problème aigu des libertés individuelles et publiques ,
l’absence de vraie justice,(il y a environ 800 exécutions capitales par an, et
le guide nomme les magistrats et avocats), un président de la république
croupion et un parlement qui ne vote que ce qu’on lui propose .La France a une bonne
image et on espère dans notre intermédiation. Dans un dialogue mesuré et
prudent avec un gardien de la révolution
expliquant que rien ne devait changer sur la doctrine, on a pu mesurer ce qu’est
un conservatisme coulé dans le béton dans toute sa rigueur. Comme il vantait
notre révolution de 1789, nous lui avons fait –diplomatiquement- remarquer
qu’elle s’était terminée par le sacre de l’empereur napoléon premier, que les printemps arabes récents avaient créé
plus de chaos que de démocratie et que l’ouverture démocratique devait être tentée.
Que nous n’avions pas oublié l’époque du Shah et les massacres et persécutions
des opposants notamment religieux par la Savac triste police politique, mais
qu’il ne fallait pas reproduire un régime de fer pour sauver à tout prix la
révolution.(je pense aussi à Fidel Castro que certains politiques et
intellectuels de notre pays ont encensé après sa mort, alors qu’il fut certes
un révolutionnaire mais surtout un dictateur féroce). Qu’en France notre «
quasi religion » était celle des droits de l’homme et de l’état de droit,
et de valeurs universelles, notamment pour les libertés . J’espère en toute
modestie -on a le droit de rêver-que notre message de libéralisme au sens
général et de donner la parole au peuple
pour qu’il prenne son destin en mains, sera médité et entendu. Je ne crois pas que nos explications sur la laïcité aient été
comprises alors que nous avions accueilli l’ayatollah Khomeini en France ou
peut être pour cette raison ? Nous avons parlé de libertés et de progrès ,
la religion étant par définition un regard dans le rétroviseur, surtout chez
les sunnites et pas un modèle de modernité. Mais cet avis se discute et je
respecte ceux qui croient car c’est du domaine de la sphère privée et des
convictions, et ceux qui ne croient pas d’ailleurs.
Nous sommes revenus en étant heureux de retrouver la France avec ses travers, ses contradictions,
ses débats parfois byzantins, nos institutions solides même si elles sont
insuffisantes en dialogue participatif et que l’on peut toujours améliorer,
notre mode de vie, notre démocratie, nos
politiques et notre modèle républicain. Il suffirait à certains de voyager dans
les pays qu’ils citent comme exemple pour aussitôt changer d’avis. Ce fut le
cas avec le bloc communiste de l’est avant la chute du mur de Berlin ;
c’est une leçon pour nos candidats au
djihad ou à une prétendue révolution pour redonner le pouvoir au peuple, qui devraient
aller visiter les pays dominés par la religion ou une idéologie qui
prétend détenir la vérité.
En rentrant j’ai
donc appris la victoire de M. Fillon à la primaire de la droite ce qui à titre
personnel et partisan me réjouit, les palinodies à gauche et enfin le
renoncement du chef de l’Etat M .Hollande à briguer un second mandat. Je mesure
la décision difficile qu’il a du prendre à titre personnel, et je ne l’envie
pas je le respecte. C’est une mesure enfin d’autorité et lucide, digne, d’autant plus
qu’il l’a motivée par l’intérêt de la France ce qui est le moins que l’on peut
attendre du président de la république. Son message est clair pour ses
amis : vous m’avez pourri la vie pendant des années : prenez les
responsabilités et faites mieux que moi ! Espérons que non mais attendons
le chevalier rose qui portera les couleurs de la majorité réduite à
l’éparpillement. Parlons maintenant de la droite, du libéralisme et du
conservatisme.
A peine victorieux M. Fillon a entendu les pires
critiques : facho (c’est classique) ; catho(c’est devenu une tare),
voire intégriste, ennemi du progrès ( sans dire lequel) et surtout
traditionnaliste et conservateur ce qui serait l’insulte suprême. En Iran je me suis rappelé l’interrogation
de Montesquieu : « comment peut-on être persan ? ». A
paris je réfléchis : peut on être tout à la fois libéral et
conservateur ? et proposer une vision d’avenir et d’espoir aux français
avec un programme qui réussisse, ce qui a priori devrait être possible car on
aura beaucoup de mal à faire moins bien que ces dernières années .Libéral c’est
mettre en avant les libertés, celle de vivre et d’entreprendre sans que l’Etat
soit omnipotent et soit gérant du détail . Le libéralisme incarné par Adam Smith est
aussi une invention française de 19 ème siècle avec Frédéric Bastiat ou Alexis
de Tocqueville. Karl Marx n’était pas loin mais adepte d’ une autre doctrine
plus collective ! Le libéralisme est le produit de la Grèce, a été portée
par le christianisme (qu’on le déplore ou non) et a été consacré par la
déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, (lire Alain
Madelin : aux sources du modèle libéral français. Perrin éditeur. 1997).Ce
n’est donc pas une philosophie qui vient d’ailleurs ou est l’émanation du grand
capital mondialisé et des multinationales, même s’ils ne la détestent
pas ! Le libéralisme est d’abord philosophique et politique : l’homme
est un être moral qui choisit de faire le bien ou le mal ,en conscience, en toute
liberté.
Il y a un libéralisme juridique (on n’aime pas
actuellement la prétendue dictature du droit surtout anglo-saxon et on se méfie
des juges et de leur potentiel gouvernement, mais tant qu’en France la
magistrature restera une simple autorité et non un pouvoir, on fantasme).Il
faut cependant se rappeler ce que l’auteur de l’esprit des lois écrivait sur la
séparation des pouvoirs : notre constitution de 1958 a posé des barrières.
Enfin et c’est surtout le sujet qui fâche : il y a un libéralisme économique
.C’est encore« l’horreur économique », un brûlot anticapitaliste qui a
eu du succès que Mme Viviane Forrester, désormais décédée, avait écrit en 1996.Le libéralisme
économique libère des entraves de toute nature et favorise les initiatives
notamment entrepreneuriales, celles qui créent de l’emploi. Ce n’est cependant
pas la jungle, car il a besoin d’un Etat
fort recentré sur ses missions régaliennes ( autorité en général avec le
respect de la loi, finances, justice, santé, sécurité, défense , éducation, social),
délesté des secteurs qui peuvent être
gérés par le privé, mais qui contrôle, impose des régulations, protège le faible
y compris dans les relations du travail , organise la redistribution… : ce
n’est pas le laisser faire-laisser aller, ne caricaturons pas. Or être libéral
en 2016-2017 dans notre pays a priori ouvert au modernisme et acceptant le
débat d’idées, est un gros mot car il se traduit par ultralibéral ou néolibéral , sans que l’on sache
précisément ce que cela veut dire mais c’est grave docteur, (on parle de casse
sociale, d’austérité, de sueur et de larmes, des riches toujours plus riches,
de l’exclusion des faibles, n’en jetez plus la cour est pleine) et on cite
immédiatement comme repoussoirs Mme Thatcher qui a pourtant redressé son pays
et brisé ce qui freinait sa prospérité, et M. Reagan –qui était républicain comme M.Trump -
qui a fait réussir sa révolution conservatrice, ce que chacun doit admettre
même ses opposants .Mais la France n’est pas anglo-saxonne, elle a ses traditions
et ses principes historiques et a toujours mené un chemin d’indépendance sans
copier le voisin. Nous n’avons pas le culte de la city et du dollar, et nous
avons une valeur qui dépasse tout : l’homme dans toutes ses dimensions .M.
Fillon veut « casser la baraque » ce qui n’est pas très conservateur,
c’est-à-dire traquer les pouvoirs abusifs ou les rentes de situation, ou les
statuts privilégiés (y compris dans le personnel politique) qui créent des
inégalités que les citoyens ne supportent plus. Cela va être un dur combat car
les conservatismes sont nichés dans toutes les catégories sociales y compris dans
celles qui ne sont pas représentatives, ou ont perdu leur prétendue puissance .M.
Fillon a déjà pris contact avec les syndicats ouvriers c’est un signe .Il
adaptera son programme à la réalité du terrain puisqu’il n’a pas la science infuse :
c’est cela aussi le libéralisme.
On n’a donc pas tout essayé comme le déplorait le
président Mitterrand.
On peut en même temps être conservateur sur les sujets
culturels, de mœurs, ou qui ne dépendent pas du strict champ économique et
social. On a le droit d’aimer notre histoire avec aussi ses échecs ou abus,
notre musique , littérature et arts classiques, notre culture traditionnelle en
général, sans pour autant dénigrer la diversité et d’autres pratiques , dès l’instant
qu’elles se coulent dans notre laïcité qui est une liberté individuelle et le droit d’avoir
ou non des croyances, La prudence et l’expérience qui ont fait leurs preuves
peuvent être préférées à l’affrontement et à la volonté de vouloir changer par
la masse et la pression ce qui a fait la France .On a donc le droit d’être
attaché à l’Etat-nation et de ne pas
soutenir les communautarismes ; ne pas adorer une religion qui combat nos
valeurs, et qui exige plus qu’une autre ;se rappeler d’où nous venons car
la France est multiséculaire ;de demander que l’on respecte notre mode de
vie même si ce n’est pas le meilleur et parce que d’autres voudraient lui substituer un autre modèle. La tradition telle
qu’elle se comprend est gage de repères donc de sécurité pour le citoyen qui ne
vit pas dans le petit monde germano-pratin (habitants de saint germain des prés
à paris) qui s’extasie de tout ce qui bouleverse, choque la majorité
silencieuse qualifiée de ploucs, qualifie de racistes ceux qui ne pensent pas
comme eux, et s’estime être une élite
guidant le peuple qui aurait besoin de
voir le progrès là où il n’y a aucun interdit, car ils pensent avoir la vérité.
Edmond Burke(1729-1797) né à Dublin, homme d’Etat ,disait que certains hommes
ont moins de raison que d’autres, et que la raison abstraite n’est pas la
valeur suprême. Plus près de notre époque M.Philipp Blond qui a été le penseur à Londres de la «
big society « de M.Cameron ( qui a chuté avec le brexit) plaide pour un
conservatisme qui attaquerait de front
la prééminence de l’Etat et celle du marché (lire le figaro magazine du
21 octobre 2016 page 36 et suivantes).Il écrit : « trop longtemps
le conservatisme a suivi la doxa selon
laquelle la poursuite des intérêts particuliers servirait l’intérêt général »
et on a cru « que la mondialisation ou l’immigration de masse bénéficieraient à tous ». Ecoutons un de
ceux qui a vécu une expérience sur le terrain. La tradition, qu’il ne faut pas
assimiler au conservatisme, même
relookée par la mondialisation ou de nouvelles idoles qui encouragent l’individualisme au détriment
du collectif, est moderne et peut redonner du sens à ceux qui en cherchent ou
sont perdus par la tyrannie de l’urgence ou de la pensée unique. Google instrument
utile, et les réseaux sociaux ne peuvent remplacer ce qui s’est transmis depuis
des siècles , qu’il ne faut ni enterrer ni mépriser même si c’est parfois « ringard »
et doit être revu .Un pays qui liquide son passé n’a pas d’avenir. Mais tout ceci
n’est pas du conservatisme que l’on oppose souvent à la nécessité du progrès
permanent . Etre progressiste c’est aussi être circonspect avec des idées qui ne viennent de nulle part ,
disparaissent aussitôt, ou n’apportent rien de précis sauf la confusion dans
les esprits, et croire que les valeurs qui ont fait leurs preuves, comme
liberté, égalité, fraternité, doivent être sanctuarisées dans le cadre
républicain , sans pour autant ignorer ou repousser l’évolution des besoins de
la société, ou l’utopie toujours nécessaire. Ne soyons pas figé dans ce qui
fut. Le conservateur respecte l’opinion des autres, est tolérant , pragmatique,
partisan de la raison non dogmatique ou donneuse de leçons et sait s’adapter
car il n’est pas prisonnier d’une idéologie qui veut faire entrer la réalité
dans son moule, avec des échecs sanglants. Regardons l’actualité. C’est avant
tout un état d’esprit qui réfute les
idées toutes faites ou celles qui sont
tendance. Le conservatisme c’est aussi la réforme de l’Etat dont personne ne demande
la disparition avec des services publics
dans les villes et surtout en zone rurale. Je suis élu d’un commune dans l’Oise
de 600 habitants : on n’a plus de commerces et de moins en moins de
services publics dans le canton (ni d’ailleurs plus de conseiller général de
proximité, devenu conseiller départemental donc plus lointain). Les
collectivités territoriales avec leurs
élus qui se dévouent quasi bénévolement, font ce qu’elles peuvent, mais le prétexte
de rationalité lié aux économies budgétaires ont fait que notre territoire se languit
.On a donc besoin de l’Etat avec ses fonctionnaires. M .Hollande en visite à
Abu -Dhabi a lancé une pique à M. Fillon ; « un Etat sans
fonctionnaires n’est plus un Etat ». Certes mais l’ancien maire de Tulle a
du constater dans son département qu’avec nos cinq millions de fonctionnaires
actuels, l’Etat était absent sur nos territoires ! Ce n’est donc pas une
question de nombre, mais de temps de travail, de répartition et de pouvoirs sur
place .Il ne s’agit pas de supprimer pour l’avenir les fonctionnaires sous
statut avec la garantie d’emploi à vie, mais de ne les conserver que dans les
domaines régaliens (finances, justice, défense voire santé et éducation pour les cadres ou les
professions indispensables qui ont besoin de stabilité). Et recruter d’autres
fonctionnaires avec les contrats (et les retraites) de droit privé ce qui est
une simple mesure d’égalité entre les citoyens. On peut être conservateur et
initier des réformes de fond qui bousculent. Notre modèle social issu de la
seconde guerre mondiale a atteint ses limites : il faut le revoir pour en
conforter les piliers, protéger ceux qui en ont besoin par la solidarité, l’adapter
aux nécessités nouvelles, au progrès de la science, le libérer des excès et
abus, ce qui renforcera l’égalité. Si on ne fait rien dans ce secteur, comme
dans tous les autres, c’est la faillite assurée. Le conservatisme c’est «
s’accrocher » à ce qui a marché, et le réformer pour le rendre encore plus
performant. M .Fillon a par avance réfuté toute étiquette qui réduit :
il veut casser la baraque de tous les conservatismes, donc il est réformateur. C’est peut être parce
qu’il ne savait pas que son programme était impossible à réaliser, ou ne veut
pas le croire, qu’il le fera et réussira au nez des sceptiques et de ceux qui renoncent par avance .Attention
ces quelques considérations n’engagent que moi et je peux me tromper dans les définitions
et la portée des néologismes. Mais c’est
mon opinion et je la partage.
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